mercredi 7 mai 2014

Toutes et tous dans l’action et en grève le 15 mai

Pour les salaires, l’emploi, les   missions publiques.

CONTRE L’AUSTERITE

Toutes et tous dans l’action et en grève le 15 mai.



A l’appel de la grande majorité des organisations syndicales des 3 versants de la fonction publique (CGT, CFDT, FSU, SOLIDAIRES, CFTC et FAFPT) une journée d’action et de grève  à été constituer pour le 15 mai.



Les raisons de cette journée.



D’abord la question des salaires et du pouvoir d’achat.


La situation imposée aux agents est catastrophique et absolument sans précédent. Le gel de la valeur du point entamé sous l’ère Sarkozy en 2010 a été maintenu depuis l’élection de François Hollande.
Résultat : Les pertes de pouvoir d’achat s’accumulent comme jamais, les qualifications ne sont plus reconnues, les déroulements de carrière sont étriqués et misérables. Un nombre considérables de salariés ne peuvent plus joindre les deux bouts.

Dans la fonction publique territoriale, les coupes dans les dotations financières conduisent à un nombre croissant de plans de réduction de l’emploi. Partout la précarité est malheureusement toujours à l’ordre du jour.

Les amputations budgétaires massives viennent mettre à mal les moyens de fonctionnement de tous les services.
Tout cela conduit à des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader.
Certes, les discours fleurissent sur l’importance des services publics, de leurs missions. Mais, dans la réalité, non seulement les réformes permettant de rompre avec la politique désastreuse de la droite se font cruellement attendre, mais ceux qui gouvernent depuis le printemps 2012 prennent des décisions qui aggravent encore la situation.

On aurait pu espérer que la débâcle qu’ils viennent de subir aux élections municipales soit un électrochoc salutaire et les conduisent à entendre qu’une toute autre politique conforme aux souhaits exprimés lors de l’élection présidentielles doit d’urgence est mis en œuvre
Eh bien, pas du tout : c’est exactement le contraire qui se produit !
Dans son discours de politique générale le 08 avril, le nouveau premier ministre, Manuel Valls, confirme et amplifie la politique d’austérité menée : validation de l’inacceptable pacte de responsabilité, nouveaux et nombreux cadeaux sans aucune contrepartie du patronat, nouvelles attaques contre la protection sociale .

Des amputations budgétaires massives sont mises en avant : 19 milliard pour l’Etat, 10 milliards pour la protection sociale, 10 milliards sur le versant territorial.


Ces coupes supplémentaires et drastiques ne pourront avoir que des conséquences dramatiques sur le service public et de ses agents et bien entendu, sur la population. D’ores et déjà, des annonces commencent à tomber qui fond froid dans le dos.

Inutile de dire que, dans un tel contexte d’austérité décuplée, le dégel de la valeur du point d’indice pour 2014 et même 2015 n’est bien sûr pas à l’ordre du jour.

Enfin, cerise sur le gâteau, le premier ministre annonce la suppression de la moitié des régions à l’horizon 2017 et la suppression des conseils départementaux pour 2021. Sous l’alibi fallacieux du supposé « milles feuilles administratif », c’est bien d’une casse en règle de l’organisation démocratique de la république dont il s’agit.

Cette politique libérale renforcée ne peut bénéficier qu’au patronat et aux actionnaires.
Pour l’immense majorité, elle ne peut que conduire droit dans le mur, accroitre les inégalités, casser les services publics, augmenter le chômage…

Pourtant, des alternatives existent bel et bien.
Répondant aux besoins de justice sociale, de développement humain durable, elles sont possibles et crédibles.
Pour cela, il faut notamment s’en prendre aux profits colossaux des grands groupes, aux dividendes vertigineux versés aux plus fortunés, remettre en cause les plus de 200 milliards d’aide diverses versées aux entreprises qui sont la vraie cause des déficits publics et dont l’utilité est nulle…

Redonner du pouvoir d’achat aux salariés par l’augmentation de leur feuille de paie, en plus d’être d’une justice élémentaire, c’est se donner les moyens d’une véritable relance, équilibrée et pérenne.
Développer les missions publiques, renforcer les services publics, c’est plus d’équité, de progrès social, de développement humain durable.

Face à la surdité persistante de nos interlocuteurs, l’heure est donc résolument à l’action.
Pour :

  1. L’augmentation immédiate de la valeur du point
  2. La fin des suppressions de postes, de la précarité
  3. La création d’emplois partout où c’est nécessaire
  4. La reconnaissance des qualifications et l’amélioration des déroulements de carrière.
  5. Des moyens pour les services publics et leurs missions.


Manifestation à Paris 14H de Denfert Rochereau vers le boulevard des invalides

Départ en car à 12H45 à la salle Jean Vilar



Un préavis de grève de 24H a été déposé par notre syndicat.



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