mardi 28 juin 2016

LOI TRAVAIL LA LUTTE CONTINUE !

Malgré les menaces, les valses hésitations d’un gouvernement aux abois, les 7 organisations syndicales opposées au projet de loi travail ont imposé, par la manifestation du jeudi 23 Juin à Paris, le droit aux salariés de pouvoir légitimement et constitutionnellement manifester.
Encore une fois demain à Paris et dans tout le pays, des centaines de milliers de manifestants vont encore démontrer, en intersyndicale, leur détermination à combattre le projet de loi travail et dire « STOP » !

STOP à la négation du dialogue social !
STOP à la stigmatisation du mouvement social !
STOP au projet de loi «EL KHOMRI » !

Mardi 28 Juin 2016
nous serons à nouveau dans la rue
départ à 14H de la Bastille
à la Place d’Italie.

Un préavis de grève a été déposé par notre syndicat.
Un départ en car est prévu à 13h à la salle Jean Vilar.
Inscription obligatoire au 01.34.23.69.11.

mercredi 22 juin 2016

Manifestation jeudi 23 juin


Le gouvernement a enfin cédé, il y aura bien une manifestation demain jeudi 23 juin sur un parcours plus restreint. le départ sera place de la Bastille à partir de 14h.
 
Un départ en car est prévu à 13h à la salle Jean Vilar.
 
Inscrivez vous au 01 34 23 69 11.
 
On lâche rien.

mardi 21 juin 2016

Réponse de l’intersyndicale au courrier du Ministre de l’Intérieur


Bonjour,

Ci-dessous la réponse de l'ensemble des syndicats qui restent dans la lutte, contre la loi travail.

Nous reviendrons vers vous lorsque nous connaitrons la réponse du ministre de l'intérieur concernant l'interdiction de manifester jeudi 23 juin au mépris du droit constitutionnel à manifester.

Cordialement

Le syndicat CGT des Territoriaux d'Argenteuil

Courrier commun CGT, FIDL, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL

Réponse de l’intersyndicale au courrier du Ministre de l’Intérieur

lundi 20 juin 2016
Montreuil, le 20 juin 2016
Monsieur le Ministre,
Nous venons de prendre connaissance de votre courrier daté du 20 juin nous demandant de renoncer à la tenue de la manifestation prévue ce jeudi 23 juin.
Cette manifestation déclarée à la Préfecture de police par courrier daté du 16 juin devait se tenir de la place de la Bastille à la place de la Nation.
Vous nous avez proposé d’étudier l’alternative consistant à renoncer à ce parcours au profit d’un rassemblement statique.
Or, ceci est une remise en cause d’un droit fondamental, la liberté de manifester puisque votre proposition ne constitue par une réelle alternative. En effet, nul doute qu’un tel rassemblement serait beaucoup plus dangereux pour la sécurité de nos militants.
En effet, lors des dernières manifestations, il ne vous aura pas échappé que c’est dans les lieux d’arrivée des manifestations que les tensions ont été les plus vives.
Les « casseurs » n’étant pas stoppé dans leur progression, ils se retrouvent face aux forces de l’ordre et à notre service d’ordre au point d’arrivée. Nous avons tous pu constater que les échauffourées les plus graves ont eu lieu à ce moment-là.
Nous réfutons d’ailleurs l’affirmation contenue dans votre courrier selon laquelle certains militants syndicaux auraient délibérément agressé des forces de l’ordre.
Ce semblant d’alternative n’est pas acceptable. C’est la raison pour laquelle nous vous
demandons de nous faire une nouvelle proposition de manifestation garantissant la sécurité de tous.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, nos salutations distinguées.
CGT, FIDL, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL

vendredi 10 juin 2016

Grève et manifestation mardi 14 juin : continuons à refuser cette loi !

Continuons à refuser cette loi !
Tous en grève Mardi 14 juin 2016
Inscrivez-vous pour un départ en car
en appelant le 01.34.23.69.59.
Rendez-vous 11 H 45
à la salle des fêtes Jean VILAR
Manifestation interprofessionnelle et nationale à l’appel de la CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL
13 H 00 Place d’Italie

Camille Senon, 93 ans, a refusé d’être élevée au grade de commandeur de l’Ordre national du mérite pour soutenir les opposants à la loi Travail.


par  (source : Konbini)
Camille Senon, figure mémorielle française et farouche opposante à la loi Travail (Capture YouTube)
Camille Senon, passeuse de la mémoire d’Oradour et farouche opposante à la loi Travail. (Capture YouTube)
L’opposition à la loi Travail peut prendre de nombreuses formes. La CGT organise des grèves, les manifestants battent le pavé, les élus vocifèrent dans la presse… et Camille Senon, 93 ans et rescapée du massacre d’Oradour-sur-Glane, refuse une médaille.
Le 18 mai, elle reçoit une lettre du bureau du Premier ministre qui lui signifie qu’elle sera bientôt nommée au grade de commandeur de l’Ordre nationale du mérite. Or Camille Senon ne veut pas de la décoration républicaine. Deux jours après, elle renvoie un courrier à l’adresse de Manuel Valls, manifestant son refus motivé par sa farouche opposition à la loi Travail : “Pas question d’accepter une décoration venant d’un gouvernement qui ne respecte pas les salariés”, explique t-elle àFrance Bleu. Un extrait du contenu de sa lettre :
 “Dans le contexte actuel, il m’est impossible d’accepter de votre part cette distinction […] alors que je suis totalement solidaire des luttes menées depuis deux mois par les salariés, les jeunes, une majorité de députés et de Français contre la loi Travail que vous venez d’imposer par le 49-3 […] Accepter cette distinction aujourd’hui serait renier toute ma vie militante pour plus de justice et de solidarité, de liberté, de fraternité et de paix.”

Une vie au service de l’engagement

Déjà faite officière de la Légion d’honneur, Camille Senon fait partie de la douzaine de rescapés parmi les passagers d’un tramway qui faisait route de Limoges à Oradour-sur-Glane en ce jour tragique du 10 juin 1944. Ce jour-là, un détachement SS a rassemblé et massacré 642 habitants de ce village.
Décrite comme une “infatigable militante syndicaliste et féministe” par l’AFP, celle qui fait la nique au gouvernement à 93 ans fut secrétaire générale du Syndicat des chèques postaux et s’est illustrée aux côtés des membres dirigeants de la CGT des PTT, ancêtres de La Poste. Preuve que l’engagement en politique n’a pas d’âge, il y a deux ans, on trouvait son nom du la liste du Front de gauche lors des élections municipales, à Limoges.

mardi 7 juin 2016

Manifestation le 14 juin contre la Loi Travail !


Le mépris et l’agressivité qu’exprime le gouvernement contre le mouvement social et les organisations syndicales parties-prenantes sont inacceptables ! 70 % de la population est opposée à la Loi Travail .

Partout dans le pays, de différentes manières la population exprime son ras le bol au non respect des engagements, à la remise en cause des droits, au refus de véritables négociations, aux violences, aux cadeaux faits aux patrons alors qu’on demande aux salariés de se serrer la ceinture en permanence. Face à cette situation de nombreuses mobilisations sont organisées à l’appel de la CGT- FO – FSU – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL, mais également des mouvements ont vu le jour du type Nuit Debout. La mobilisation s’amplifie pour obtenir le retrait de la Loi Travail. La seule réponse du Gouvernement a été l’utilisation du 49-3 !

Comprendre la Loi Travail pour mieux la combattre


Il est hors de question que l'on nous impose :
  • Qu’un règlement d’entreprise soit plus fort que le code du travail.
  • Qu’après un accord d’entreprise, un salarié qui refuserait un changement dans son contrat de travail puisse être licencié.
  • Qu’il suffit d’un prétendu accord pour augmenter la durée hebdomadaire de travail à 46h voir 60 h sous certaines conditions de travail maximum.
  • Que par simple accord on puisse passer de 10h à 12h de travail maximum par jour.
  • Que les 11 heures de repos compensatoires obligatoires par 24 heures puissent être découpées en tranche.
  • Qu’une entreprise puisse faire un plan social sans avoir de difficultés économiques.
  • Qu’en cas de licenciement illégal, l’indemnité prud’homale soit toujours menacée.
  • Qu’une entreprise puisse, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail.
  • Que les temps d’astreinte soient décomptés des temps de repos.
  • Que le dispositif « forfaits-jours », qui permet de ne pas décompter les heures de travail, soit étendu.
  • Que la rémunération du salarié soit versée à « périodicité régulière » et non plus mensuellement.
  • Que le plancher de 24 heures hebdomadaires pour un contrat à temps partiel ne soit plus la règle dans la loi.
  • Que la visite médicale d'embauche soit transformée en une visite d'information.
  • Qu’il suffit d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins majorées.
  • Qu’une mesure puisse être imposée par référendum contre l’avis de 70% des syndicats.


    Continuons à refuser cette loi
    MARDI 14 JUIN 2016
    13 H 00 Place d’Italie
    une nouvelle journée nationale intersyndicale de mobilisation est prévue.
    La CGT appelle tous les salariés à y participer. les salariés à y participer.

    Ne croyez pas que seuls les travailleurs « du Privé » soient touchés par cette loi. Forcément, les fonctionnaires en subiront les conséquences (exemple : paiement des heures supplémentaires, temps de travail...).