mardi 17 avril 2018

19 avril : journée de convergence des luttes!

Animé par la seule volonté de répondre aux individuels de quelques « premiers de cordée », aux revendications du MEDEF, le gouvernement et la majorité parlementaire s’inscrivent dans une remise en cause profonde de notre modèle de société.
Salariés ou travailleurs dit autonomes, privés d’emploi, retraités, jeunes sont mis en opposition pour ne pas solliciter les moyens financiers existants, ni répartir les richesses produites par le travail.

La CGT propose à toutes et tous d’agir le 19 avril

Pour une alternative de progrès social autour:
  •    De l’amélioration du pouvoir d’achat, des pensions et des minima sociaux sur la base d’un SMIC à1800euros.
  •    Du développement de l’emploi de qualité et la réduction du temps de travail à32 heures.
  •    De l’obtention de droits collectifs de haut niveau prévus dans des conventions collectives ou des statuts.
  •    Du développement d’une industrie et de services publics qui répondent aux besoins des populations.
La CGT, ses militants, ses syndiqués sont à pied d’œuvre pour élever le rapport de force dont les travailleurs ont besoin pour la satisfaction de leurs revendications.
Pour être plus fort, il faut être plus nombreux.

Une première journée de convergence des luttes

Ces dernières semaines, des initiatives d’actions avec des     grèves et manifestations ont été organisées dans plusieurs secteurs professionnels et territoires.

Les retraités et les salariés des EHPAD étaient mobilisés dans l’unité le 15 mars dernier. Ils étaient des milliers dans les rues. Les uns aspirent à juste titre à des niveaux de pensions leur permettant de vivre dignement, et les autres à travailler dans des conditions décentes.

Le 22 mars
, les salariés de la fonction publique, des entreprises privées et publiques, les cheminots, étaient en arrêt de travail et en manifestation dans tout le pays.

Le 30 mars, les salariés de Carrefour se sont mobilisés contre le démantèlement du groupe orchestré par le PDG BOMPARD pour répondre aux seules exigences de rentabilité des principaux actionnaires.

Le syndicat CGT des territoriaux d’Argenteuil a déposé un préavis de grève de 24h pour cette journée du 19 avril. Un départ en car est prévu à 12h45 de la salle Jean VILAR, pour rejoindre la manifestation parisienne à 14h de Montparnasse aux invalides.

Depuis le 3 avril
, une mobilisation massive des cheminots est engagée pour le service public ferroviaire.
Toutes ces actions montrent que les salariés, les retraités, les jeunes ne s’en laissent pas conter. Ils exigent une autre action politique du gouvernement et que le patronat réponde à leurs revendications dans les entreprises.

Sur les lieux de travail, il s’agit d’interpeller le patronat à partir de vos revendications et de décider des formes d’actions pour participer aux manifestations organisées dans les départements.

Pour la CGT, toutes ces luttes comme celles en construction nécessitent un grand rendez-vous d’actions interprofessionnelles et unitaires. La CGT appelle les salariés du privé et du public, la jeunesse et les retraités à participer massivement à la journée d’actions, de grève et de manifestations le 19 avril prochain, une première étape dans le processus de convergence des luttes.

vendredi 13 avril 2018

Le RIFSEEP en 10 Vérités !

 



1 - Pourquoi avoir mis en place ce nouveau régime indemnitaire : le RIFSEEP ?
Oui, pourquoi ? Si en effet, le passage au RIFSEEP est obligatoire, rien n’obligeait le maire à se précipiter pour le mettre en place, après un travail et une « concertation » bâclés. Nombreuses sont les villes d’Ile de France et du Val d’Oise à ne pas avoir encore mis en place le RIFSEEP. La seule motivation du Maire était la possibilité de mettre en place cette prime de présentéisme au plus vite ! Ce qu’il a fait, malgré l’opposition de tous les syndicats !
2 - Pourquoi le RIFSEEP ne s’applique pas à tous ?
Ah ! Là le Maire précise bien qu’il doit respecter les textes et la parité avec l’État ! Peut-être aurait-il pu attendre que tous les textes soient sortis pour mettre en place un RIFSEEP applicable à tous les agents en même temps !
3 - Pourquoi cette opposition syndicale à la mise en place du RIFSEEP ? Que répondez-vous à leur inquiétude et leur position de refus ?
Le Maire n’est sûrement pas le plus à même de répondre à la question sur les raisons de notre opposition. Ces raisons, les voici :
La précipitation avec laquelle la ville a voulu mettre en place un tel dispositif. Pour rappel, 1ère réunion de présentation en septembre par un cabinet privé, qui nous fait lecture d’un document que nous avions déjà étudié, puis 3 autres réunions de travail (sans avoir les document en amont, ce qui nous aurait permis de préparer) puis un passage en CT et en CM en décembre 2017, pour une application dès janvier 2018. Le Maire le dit lui-même, il y a plus de 200 métiers à la ville. Qui peut penser qu’il était possible de faire un travail sérieux en aussi peu de temps ?
Une concertation limitée avec les organisations syndicales : Nous pensions que le passage au RIFSEEP serait l’opportunité de rétablir certaines injustices et surtout de valoriser le régime indemnitaire des agents qui ont des postes avec des contraintes très importantes (aléas météorologiques, pénibilité des tâches, horaires décalés, ...). Rendez-vous manqué ! Les organisations syndicales n’ont pas été associées au travail de classification et à la détermination des groupes, pourtant la base du RIFSEEP !
Notre opposition est davantage sur la mise en place par la collectivité du RIFSEEP et sur le choix des critères d’attribution, que sur le RIFSEEP lui-même. Les raisons seront approfondies dans les points suivants.
4 - A quoi correspond la prime communale évoquée par les syndicats et a-t-elle disparue ?
En effet, il s’agit bien d’un 13ème mois institué par délibération en 1973 puis mensualisé quelques années plus tard. C’est justement parce que cette prime a été instituée avant 1984 que celle-ci pouvait alors être sanctuarisée grâce à l’article 111 de la loi du 26 janvier 1984 ! Ce n’est pas le choix qu’a fait la collectivité.
Donc OUI, cette prime a bien disparue ! Quand le Maire écrit « quant à l’argument qui veut qu’une nouvelle municipalité pourrait la remettre en cause, cela voudrait dire modifier le régime indemnitaire des agents, ce qui est, pour moi, impossible ». Doit-on lui rappeler qu’en 2015, avec la mise en place des 38 heures, le Maire par une délibération, est revenu sur l’organisation du temps de travail qu’il avait lui-même mise en place en 2006 au cours de son précédent mandat ?
Doit-on rappeler à au Maire qu’il a lui-même agité le chiffon rouge en disant que la ville avait risqué la mise sous tutelle ! Dans une telle situation, c’est le préfet qui décide de tout ! Or, si la Prime Communale est maintenue en dehors du RIFSEEP, même le préfet ne pourrait pas la supprimer en cas de difficultés financières. Donc la collectivité nous ment à tous quand elle affirme que dans le RIFSEEP la Prime Communale est sanctuarisée !!!

5 - Pourquoi, dès lors, les organisations syndicales attaquent-elles la délibération en justice ?
Non, les syndicats n’ont pas des positions DOGMATIQUES !
Comme précisé dans le point précédent, la loi du 26 janvier 1984 permet de maintenir la Prime Communale hors du RIFSEEP. Nous attaquons donc la délibération pour que la loi citée précédemment soit appliquée à Argenteuil. De plus, au début des négociations, le seul argument de la collectivité pour intégrer la Prime Communale dans le RIFSEEEP était que le Directeur des Ressources Humaines, malgré de nombreuses heures de recherche n’avait pas trouvé les délibérations qui instauraient cette prime, donc elles n’existaient pas. Or, assez facilement, nous avons trouvé ces délibérations et les avons fournies à la collectivité. Dès lors pourquoi persister à la maintenir dans le RIFSEEP ?
Le deuxième point de notre recours auprès du Tribunal Administratif porte sur l’illégalité des critères d’attribution de la prime d’assiduité.
Non, monsieur le Maire, ce n’est pas qu’une question de forme !
Vous écrivez dans une même phrase : « (…) les agents continuent de percevoir le même montant, au centime prêt » et « (…) une réforme favorable aux agents (…) » Pas très logique tout ça. Si chaque agent touche au centime prêt la même somme qu’auparavant, en quoi le RIFSEEP lui est favorable ? Par contre le risque en incluant la Prime Communale dans le RIFSEEP est réel !
Ce qui nous différencie, c’est votre vision à court terme, et notre vision à long terme !
6 - Pourquoi avoir créé une part annuelle du complément indemnitaire, appelée la « prime d’assiduité » ?
Le Maire l’écrit lui-même ! Il avoue l’incapacité de sa Direction des Ressources Humaines à combattre la minorité d’abus. Bravo Monsieur le Maire ! Enfin vous acceptez de dire et d’écrire que ces abus constituent une minorité !
Comment peut-on penser qu’un agent qui s’absente suite à un accident de travail ne « garantit pas la stabilité du service public » ?
Le Maire n’a absolument pas instauré une « prime d’assiduité » mais une « prime de présentéisme » !!!
7 - La Présence est-elle le seul moyen, à vos yeux, de juger de l’engagement professionnel d’un agent ?
A part l’IFSE, les agents (mais pas tous) ont un deuxième intitulé sur leur fiche de paye qui est le CI (Complément Indemnitaire). Celui-ci n’a servi que de variable d’ajustement pour permettre à la collectivité de verser à chaque agent, au centime près, le même montant que son régime indemnitaire précédent. Donc cette part n’est basée sur aucun critère objectif d’attribution ! Encore un rendez-vous manqué !
8 - Les congés maternité et paternité, après avoir été exclus de la prime, sont finalement éligibles depuis le vote du Conseil Municipal du 27 mars. Pourquoi avoir changé d’avis ?
 « Je suis ouvert à la discussion » Nous avons aussi toujours à cœur d’être des interlocuteurs constructifs. La condition reste néanmoins que la collectivité nous respecte et nous associe à la totalité de la mise en place d’un dispositif et non uniquement sur les points qu’elle a choisi elle-même montrant ainsi le peu de considération qu’il nous porte en ne respectant pas notre point de vue ! Quant à l’instrumentalisation que nous ferions de ce sujet à l’approche des élections professionnelle, son argument ne tient pas ! Il ne doit pas oublier que nous sommes en intersyndicale !
De plus, le Maire doit aussi prendre en compte la pétition que nous lui avons remise qui prouve que les représentants du personnel sont bien les porte-parole de la grande majorité des agents de la collectivité ! Les agents l’ont confirmé en boycottant ses vœux.
9 - La Sous-préfecture a formulé un recours gracieux sur cette « prime » : quelle en est la raison ?
Nous ne répondrons pas à la place de la Sous-préfète.
Le Maire, dans sa grande modestie, estime que c’est à l’État de prendre exemple sur la ville d’Argenteuil pour « moderniser » le statut de la Fonction Publique Territoriale. Quelle outrecuidance ! De plus, il est surprenant pour un ancien député de parier sur une avancée du gouvernement pour justifier de maintenir une délibération qu’il sait illégale !!!
10 - Que pouvez-vous nous dire sur la nouvelle étape de la mise en place du RIFSEEP : la modernisation de l’entretien professionnel ?
Si le Maire parle de l’investissement de ses services et élus sur la question, il ne parle plus des représentants du personnel !
Quand à l’investissement, nous voulons bien y croire, mais l’agenda nous laisse craindre une nouvelle précipitation dans « la modernisation de l’entretien professionnel ».
Nous sommes bientôt mi avril et aucun calendrier ne nous a été communiqué. Il va être difficile de retravailler le formulaire d’entretien et former les 300 évaluateurs en aussi peu de temps !
11 - Nous aurions une question :
Combien a coûté ce fascicule imprimé sur papier glacé envoyé en 2 exemplaires à la plupart des agents ?

mardi 3 avril 2018

CGT INFO AVRIL 2018

NOS CONDITIONS DE TRAVAIL SONT AU PREMIER PLAN DES PRÉOCCUPATIONS DE NOTRE EMPLOYEUR :


    1. L’hiver s’en va, l’été arrive, comme tous les ans… Nous demandons depuis des années à travailler avec la collectivité sur un plan grand froid et canicule. Celui-ci aurait le mérite d’une mise en place rapide et équitable lorsque les conditions météorologiques le mériteraient.

    2. La « saison » des entretiens professionnels arrive, elle aussi, à grands pas. Une nouveauté cette année : la possible modulation du Complément Indemnitaire (CI) de plus ou moins 5 % en fonction de l’investissement professionnel de l’agent. Pour cela, de nouveaux documents sont nécessaires et les fiches de postes doivent être actualisées.

3. Nous sommes nombreux à rencontrer des difficultés de stationnement sur le parking Robida depuis la nouvelle réglementation du stationnement sur la ville : il est occupé de façon quasi permanente par les riverains. A 7 heures du matin, le parking est déjà plein…Nous avons interpellé à plusieurs reprises, la Direction Générale, le Cabinet du Maire…

A toutes ces questions qui impactent nos conditions de travail, pas de réponses !




RIFSEEP… ÉNIÈME ÉPISODE !


Soucieux d’enrayer la « désinformation » que pratiquent les organisations syndicales à propos du RIFSEEP, notre employeur nous a adressé sur l’Intranet, une vidéo pour bien nous expliquer.

Pourquoi pas !

Si l’on considère que, dans la plupart des services extérieurs à l’hôtel de ville, les agents ne disposent pas d’un poste informatique ou que ceux qui en sont pourvus ne possèdent pas tous le son, c’est une drôle d’idée !

« Nous ne sommes plus à l’âge du carton, nous devons aller de l’avant » répète à l’’envi notre employeur.

Encore faudrait-il que la technologie suive…

Quelques suggestions anciennes mais efficaces : le pigeon voyageur, le tam-tam, les messages de fumée ou encore mieux, aller à la rencontre du personnel.

Le point 9 du Conseil Municipal du 27 mars concernant le RIFSEEP, fut également un grand moment.

Après un exposé poussif, Monsieur le Maire, pourtant conscient du caractère potentiellement illégal de son projet, espère que la réforme à venir de la Fonction Publique permette de : « prendre en compte les choses telles qu’Argenteuil les prend en comptes ».

En d’autres termes, notre employeur mise sur la casse de la Fonction Publique (dont la Territoriale) que prépare le Président de la République, demain ? Après-demain ?

En attendant, nous remercions celles et ceux qui ont répondu à l’appel aux dons des syndicats FSU et CGT soutenant ainsi le dépôt du dossier par notre avocat, auprès du Tribunal Administratif.

La collecte continue…


PUISSANTES MOBILISATIONS CE 22 MARS DANS LA FONCTION PUBLIQUE : UNE NOUVELLE ÉTAPE RÉUSSIE QUI EN APPELLE D’AUTRES !



Avec plus de 500 000 manifestants dans plus de 180 manifestations et rassemblements sur l’ensemble du territoire, les agents de la Fonction Publique, fonctionnaires et non titulaires, actifs et retraités, se sont massivement mobilisés.

Les personnels de l’état, des collectivités territoriales, de la santé et de l’action sociale ont ainsi une nouvelle fois fortement exprimés leur volonté de gagner sur leurs revendications et d’imposer d’autres choix pour une Fonction Publique au service de l’intérêt général et du progrès social.

Le gouvernement doit renoncer aux attaques d’un niveau inédit contre la Fonction Publique et donc contre l’intérêt général.

La CGT Fonction Publique se réjouit que cette journée du 22 mars ait aussi été un moment fort d’expression des revendications et de convergences des luttes. Elle souligne également le soutien majoritaire de la population à ces mobilisations.

Face à l’obstination et à la frénésie dévastatrice du Président, du Gouvernement et de la majorité parlementaire, la CGT Fonction Publique s’inscrit dans la journée d’actions interprofessionnelle du 19 avril.

Ensemble, dans l’unité syndicale la plus large possible, nous pouvons gagner !

DÉFENDONS TOUS LES SERVICES PUBLICS !

SOLIDARITÉ AVEC LES CHEMINOTS !


La grève à la SNCF a commencé. Elle s’annonce historique dans son ampleur. Qu’ils soient simples cheminots ou cadres, ils se sentent tous concernés par les attaques du gouvernement qui n’a qu’un objectif : casser le service public ferroviaire, privatiser pour augmenter les prix, casser le statut des cheminots, supprimer des postes.

Le train n’est pas qu’un moyen de locomotion, c’est un service public, un outil essentiel à la transition écologique.

L’attaque contre la SNCF n’est que le début du projet Macron. En effet, après avoir dynamité le Code du Travail et amoindri les droits des salariés, c’est au tour des cheminots et des fonctionnaires.

Dans la Fonction Publique aussi, le Gouvernement veut tout casser : privatiser morceaux par morceaux, en terminer avec le statut des fonctionnaires, supprimer des milliers d’emplois, en finir avec les services publics.

Aujourd’hui, le statut des cheminots. Demain, ce sera le nôtre. Face à de tels enjeux, l’unité et la solidarité sont primordiales.

8 mars 2018   

Journée internationale des femmes… le 16 mars à Argenteuil, car la salle Pierre Dux était indisponible le 8 pour le personnel féminin.

Une nouvelle fois, nous avons passé à cette occasion une excellente soirée dansante. Un grand merci à tous les membres du CASC et aux nombreux bénévoles qui ont fait de cet évènement un moment convivial pour les femmes de notre collectivité.

Félicitations à notre collègue de la DRH, gagnante du gros lot de la tombola : 1 semaine pour 4 personnes à l’endroit de son choix.

A l’année prochaine !

P.S. Nous informons notre aimable Direction Générale que toute ressemblance entre nos illustrations et des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite.