jeudi 27 avril 2017

Déclaration de la Commission exécutive confédérale

Faire barrage à l’extrême droite et lutter pour le progrès social et la démocratie

mardi 25 avril 2017
Les résultats du premier tour des élections présidentielles françaises confirment les risques pour la démocratie, les droits des salariés et des citoyens.
Ils sont les résultats des politiques libérales, des lois régressives, des remises en cause des droits, comme des renoncements des gouvernements successifs à œuvrer véritablement pour la justice sociale et la réponse aux besoins sociaux et environnementaux. Pour autant, depuis des mois, de nombreux salariés et citoyens contestent ces choix, s’opposent aux mauvais coups, tels la loi travail et la loi Macron et se mobilisent avec leurs organisations syndicales, notamment la CGT.
Pour la deuxième fois dans le pays, sous la Vème République, une candidature d’extrême droite, représentée par le front national, sera présente au second tour des élections présidentielles. C’est un danger pour la démocratie, la cohésion sociale et le monde du travail. Les gouvernements, qui depuis 2002 se sont succédés sans jamais répondre aux aspirations légitimes à plus de justice sociale, sans ouvrir de perspectives d’avenir meilleur, en portent une lourde responsabilité !
La CGT ne se résoudra jamais à accepter un tel scénario. Elle affirme que les salariés doivent, plus nombreux et plus fort, exprimer leurs attentes et leurs exigences revendicatives, faire grandir des mobilisations convergentes capables d’imposer un rapport de force pour gagner de nouveaux droits. Seul le progrès social favorise les solidarités, participe à combattre l’exclusion, les stigmatisations, les mises en concurrence.
L’utilisation des peurs, du terrorisme, les amalgames éhontés entendus lors de la campagne, la xénophobie, le racisme, le sexisme et l’homophobie, la préférence nationale ne résoudront pas les inégalités, le chômage et les bas salaires.
La CGT les combat et les combattra sans relâche ! Elle n’aura de cesse de faire barrage à l’extrême droite ! Pas une voix ne doit se porter sur sa candidate !
L’autoritarisme des gouvernements successifs, les engagements non tenus ou les reniements, le renoncement à une Europe sociale, les dénis de démocratie, l’utilisation à répétition du 49.3 et les politiques menées ont cultivé la désespérance et le fatalisme d’une partie de la population. Cela est renforcé par la casse de l’industrie et des services publics, la montée du chômage et de la précarité, l’abandon des zones rurales et périurbaines.
La CGT ne croit pas en l’Homme providentiel et c’est la raison pour laquelle, elle revendique une véritable démocratie et de véritables droits d’expression et d’intervention dans toutes les entreprises et les services. Elle propose des alternatives sociales comme, par exemple, l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, les 32 heures pour travailler toutes et tous, travailler mieux et moins.
La CGT appelle l’ensemble des salariés et des organisations syndicales à faire du 1er mai une journée de mobilisation, de lutte et d’expression revendicative exceptionnelle, une journée de rassemblement pour les droits des travailleurs, le progrès social, la liberté, l’égalité, la justice, la fraternité, la paix, la démocratie et la solidarité internationale.
Montreuil, le 25 avril 2017

mardi 25 avril 2017

CGT Info Avril 2017

RENCONTRES DU 3ème TYPE


Lors de la journée de grève du 7 mars dernier, nous avions obtenu de la Direction Générale, la promesse d’une rencontre avec notre organisation syndicale sur vos conditions de travail.

6 semaines après, enfin cette réunion s’est tenue !

En présence de l’élu au personnel, du directeur général des services, de la directrice générale adjointe « ressources », du directeur des ressources humaines, nous avons à nouveau mis en lumière l’incidence néfaste des conditions de travail sur la santé des agents de la collectivité (augmentation du temps de travail, baisse des effectifs, gestion du personnel, réduction des moyens financiers de fonctionnement…).

Nous avons, semble t’il, été écoutés. Dans un premier temps :
  • la direction des ressources humaines rappellera à l’ensemble des agents ainsi qu’aux directions, les modalités de transmission des arrêts maladie (à donner directement en DRH dans un délai de 48 heures). Nous avons abordé cette question suite aux nombreuses sanctions, avec effet rétroactif sur 3 ans, infligées aux agents. Nous avons demandé qu’une forme d’AR des arrêts maladie soit envisagée par la collectivité afin d’éviter tout malentendu.
  • En ce qui concerne la médecine de prévention, la collectivité reconnait un réel problème : un seul médecin du CIG, à temps non complet pour 2300 agents, ce n’est pas suffisant (voir notre article sur les médecins du travail). Des solutions sont à l’étude.
  • Un guide de l’agent territorial devrait être rédigé par la DRH et remis à l’ensemble des agents afin que chacun soit au fait de ses droits et de ses obligations.
  • Il sera rappelé à nouveau que le carton de congés (bientôt obsolète puisque nous passerons à la dématérialisation dès janvier 2018), est la propriété de l’agent et qu’en aucun cas les demandes de congés ne doivent être remplies au crayon à papier.

Un nouveau rendez-vous est prévu mi-mai.

Ce début de dialogue nous a laissé supposer que notre employeur prenait enfin la mesure des difficultés rencontrées par les agents de la collectivité.

Mais, patatras, le lendemain changement de posture et de discours.

Lors d’une réunion concernant les agents de la DEE, en présence de l’élu au personnel, de la DGA ressources, du DGA des services à la population, de la DRH adjointe, du directeur de l’enfance, de son adjointe et des 3 organisations syndicales, revirement de situation.
Tout va très bien Madame la Marquise,
La souffrance au travail n’existe pas dans cette direction,
Les agents ne sont pas en difficultés,
D’ailleurs, les arrêts maladie sont en baisse.
En conclusion, les syndicalistes sont des menteurs !!!

Nous ne nous expliquons pas cette attitude totalement schizophrène de la collectivité. Nous allons interpeler le Directeur Général des Services à ce sujet. 

ÇA BOUGE DANS LES SERVICES !           


L’ensemble des agents de la direction des affaires générales et de l’état civil a déposé un préavis de grève pour le mardi 2 mai.

Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail, la surcharge des tâches supplémentaires qui leur sont demandées (sans embauche de personnel), le mode de récupération des samedis matin travaillés, le taux de NBI variable selon les agents, sur un même poste.

Ils demandent la fin de la polyvalence.

Ils demandent une réelle « restauration d’entreprise », avec le retour du self.

La DGA « ressources » recevra, comme il se doit durant un préavis, une délégation de ce service jeudi 27 avril.

À suivre...


Nos collègues des cinémas d’Argenteuil sont toujours en lutte : ils refusent les entretiens individuels qui leur sont imposés, alors qu’ils demandaient une réunion de l’ensemble des agents en présence de la CGT. Véto du DGA des services à la population et de la directrice de l’action culturelle.

Ils refusent les fiches de poste qui les obligent à la polyvalence et les méthodes répressives de leur direction.

À suivre…



OÙ SONT PASSÉS NOS MÉDECINS DU TRAVAIL ?

   
Les agents des collectivités territoriales devraient bénéficier d’un examen médical périodique au minimum tous les 2 ans.
2 300 agents, 1 seul médecin du CIG à temps non complet, ce n’est pas acceptable.
Nombreux sont celles et ceux qui ne savent pas à quoi ressemble leur médecin du travail, car bien sûr le délai minimum de 2 ans entre chaque visite, ne peut pas être respecté.

D’autre part, certains métiers comportent des risques spécifiques nécessitant une surveillance médicale annuelle :
  • les égoutiers,
  • les agents des piscines,
  • les gardiens d’écoles,
  • les agents de la cuisine centrale,
  • les agents du bâtiment,
  • les agents travaillant sur écran plus de 4 heures par jour,
  • les agents travaillant en crèche, halte-garderie, école,
  • les policiers municipaux,
  • les agents des services radiologies des centres de santé…

bref, la grande majorité des agents de notre collectivité.

Deux ou trois médecins, à temps complet, ne seraient pas inutiles.

PIQÛRE DE RAPPEL 


A l’approche des vacances et suite à vos nombreuses questions, quelques rappels en matière de congé dont vous n’avez pas tous connaissance :

Pour la majorité des agents :
  • 28 jours de congés annuels,
  • 4 jours volants pour les hommes,
  • 5 jours volants pour les femmes (journée du 8 mars)
  • 8.5 jours des RTT pour les hommes,
  • 7.5 jours des RTT pour les femmes (là, ils rattrapent le 8 mars donné aux femmes)
  • 1 jour supplémentaire est attribué lorsque 5 jours de congés annuels sont pris entre le 1er novembre et le 30 avril, 2 jours supplémentaires au-delà de 8 jours de congés annuels.

Si vous êtes ATSEM :
  • 28 jours de congés annuels,
  • 4 jours volants pour les hommes,
  • 5 jours volants pour les femmes (journée du 8 mars)
  • 10 jours des RTT pour les hommes,
  • 9 jours des RTT pour les femmes (là, ils rattrapent le 8 mars donné aux femmes)
  • 1 jour supplémentaire est attribué lorsque 5 jours de congés annuels sont pris entre le 1er novembre et le 30 avril, 2 jours supplémentaires au-delà de 8 jours de congés annuels.

Si vous êtes ASEL ou gardiens d’écoles :
  • 28 jours de congés annuels,
  • 4 jours volants pour les hommes,
  • 5 jours volants pour les femmes (journée du 8 mars)
  • 9 jours des RTT pour les hommes,
  • 8 jours des RTT pour les femmes (là, ils rattrapent le 8 mars donné aux femmes)
  • 1 jour supplémentaire est attribué lorsque 5 jours de congés annuels sont pris entre le 1er novembre et le 30 avril, 2 jours supplémentaires au-delà de 8 jours de congés annuels.


ATTENTION !!!

Le nombre de jours d’arrêts de travail impacte le nombre de jours de RTT attribué.

Exemple : -0.5 j de RTT pour 13 jours d’arrêt pour un homme // - 0.5 jours de RTT pour 15 jours d’arrêt pour une femme.

Nous vous rappelons que l’absence du service ne peut excéder 31 jours consécutifs, c'est-à-dire en comptant les samedis, dimanches et jours fériés.

Vous ne pourrez pas récupérer les jours fériés tombant un jour de temps partiel ou un jour de congé hebdomadaire.
Exemple : le lundi de Pâques ou de Pentecôte, pour ceux qui travaillent du mardi au samedi, inclus n’est pas récupérable.

Les autorisations spéciales d’absences :

Mariage de l’agent : 5 jours ouvrables (il faut compter le samedi !)
Mariage d’un enfant : 3 jours ouvrables
Les autres membres de la famille : 1 jour ouvrable

Décès du conjoint, d’un enfant, des ascendants, frères, sœurs : 4 jours ouvrés (là, on ne compte pas le samedi).
Pour le reste de la famille : 1 jour ouvrable

Maladie très grave du conjoint, d’un enfant ou des ascendants : 3 jours ouvrables par an.
Pour les autres membres de la famille : 1 jour ouvrable