NON
A LA REMISE EN CAUSE DU TEMPS DE TRAVAIL
NON
A LA REMISE EN CAUSE DE NOS ACQUIS
TOUTES
ET TOUS EN GRÈVE MARDI 9 JUIN 2015
Lundi 8 juin prochain les
élus du Comité Technique auront à statuer sur la fin de nos
acquis, sur la fin des 36 heures hebdomadaires.
Cette municipalité a
décidé, sans concertation avec vos représentants élus du
personnel (puisque nous n’avons eu qu’une réunion
d’information à ce sujet), d’annualiser le temps de travail
d’un certain nombre d’entre vous et de passer de 36 à 38 heures
notre temps effectif de travail. Par exemple, les ATSEM travailleront
40 H 35 par semaine hors vacances scolaires, avec une obligation
de prendre 30 jours de congés entre la deuxième semaine de
juillet et avant la dernière semaine d’aout. 30 jours d’affilée,
c’est illégal, puisqu’il est écrit dans le Statut de la
Fonction Publique Territoriale, que l’absence de service ne peut
excéder 31 jours consécutifs (samedis et dimanches compris). Les
ASEL passeront-elles de 36 H à 39 H. Qu’en sera-t-il des agents
qui travaillent dans les crèches ? Ceux du 3ème
manipulent des feuilles, des stylos à longueur de journée, mais ces
agents là, ce sont des nourrissons et des enfants qu’ils ont en
charge. Leur attention sera-t-elle la même à la fin de la semaine ?
Quel sera le temps de travail pour les autres services de la
ville ?????
Nos congés exceptionnels
nous sont supprimés et transformés en RTT, ceux-ci nous seront bien
entendu retirés en cas de maladie. Résultat : perte de 3 CE
avec moins de RTT à la clé.
Nos congés pour
évènements familiaux (mariage, décès, maladie grave) sont
diminués et ne sont plus pris en jours ouvrés (on ne compte pas le
samedi et le dimanche), mais en jours ouvrables (samedi compris).
Exemple : mariage d’un enfant : 3 jours ouvrables au lieu
de 5 ouvrés. Perte de 3 jours. Autre exemple : maladie grave
d’un conjoint : 3 jours ouvrables au lieu de 5 ouvrés.
Nos congés médailles
ont disparus…
Les avancements d’échelon
au maximum engendrent non seulement un rallongement de la carrière,
mais une perte du pouvoir d’achat. Nous
exigeons :
- le maintien du temps de travail à 36 heures,
- le maintien de nos acquis, obtenus grâce aux différentes luttes et cela depuis plus de 40 ans !
- le respect des conditions de travail,
- l’arrêt de fin de contrats, l’embauche d’agents dans les services,
- l’instauration d’un vrai dialogue social
Rendez-vous
mardi 9 juin devant l’hôtel de ville
À
9 H 00
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