L’Éducation
Nationale a décidé que le mercredi 15 octobre 2014 sera une
demi-journée banalisée pour les enseignants dans les groupes
scolaires maternels et primaires d’Argenteuil. Les personnels de
l’Éducation et de l’Enfance de la ville devront donc accueillir
les enfants.
NON,
les animateurs ou les agents des écoles ne sont pas des
enseignants ! On le leur fait assez remarquer tout au long de
l’année, mais lorsqu’il il s’agit de remplacer au pied levé
les enseignants, là tout le monde peut prendre en charge les élèves.
NON,
ils ne sont pas des pions.
Et bien,
NON, les agents ne se substitueront pas aux professeurs des écoles
mercredi prochain.
Plus
généralement, tout le monde reconnaît que la mise en place de la
réforme des rythmes scolaires à Argenteuil, comme ailleurs, est un
échec.
Les
conditions de travail des agents sont déplorables. Les horaires des
ATSEM ont été changés sans passage en CTP et bien qu’ayant un
groupe scolaire d’affectation, ils sont déplacés au gré des
besoins. Il en est de même pour les ASEL et les animateurs.
C’est
le résultat des centaines de fins de contrats (pour la plupart au
service enfance).
400 fins
de contrats d’ici fin 2015 ce n’est pas possible !
Dans
ces conditions de travail très difficiles, on rechigne de plus à
octroyer des congés (exemple des congés « médaille »
demandés pendant les vacances scolaires).
Alors
que les effectifs dans les écoles augmentent d’année en année et
que parallèlement l’objectif avoué de la municipalité est de
diminuer la masse salariale, on ne peut qu’être inquiets.
Vers
quel service public allons-nous ?
La
sécurité de nos enfants est elle bien assurée ?
Ces
questions doivent préoccuper également notre employeur.
Soyons
nombreuses et nombreux en grève le 15 octobre pour nous faire
entendre.
Un préavis de grève
de 24 heures à été déposé par les syndicats CGT et UFICT/CGT
Je comprend votre colère.Ce n'est pas le maire que vous punissez, encore une fois ce sont les parents qui travaillent qui trinquent. Encore une fois nous allons devoir prendre sur nous et quémander à nos patrons de poser une journée. Encore une fois nous sommes pris de cours et nous retrouvons en situation précaire. Nos enfants vont à la cantine et au centre de loisirs parce que nous n'avons pas d'autres choix. J'en appel à votre empathie pour ne pas encore mettre les familles dans l'embarras.
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