Argenteuil, le 23 février 2015
Chères Argenteuillaises, chers
Argenteuillais, chers Parents d’élèves.
Dans le
Parisien, du samedi 14/02/2015, M. le Maire appelait les syndicats « à
reprendre le travail et cesser d’être source de difficultés pour les
argenteuillais. »
Le mouvement
de grève entamé par le personnel et l’intersyndicale CFDT/CGT /FSU depuis le 4
février 2015, a
pour but de convaincre notre employeur d’entendre ses agents en souffrance dans
des services qui dysfonctionnent :
-
Absence de dialogue social
-
Manque de personnel dû aux fins de contrats
-
Baisse de la qualité du service public
-
Détérioration des conditions de travail
Face à
l’autisme de M. le Maire, notre seul moyen pour nous faire entendre est,
malheureusement, la grève.
Malheureusement
pour les enfants et pour les administrés, effectivement les services sont
perturbés.
Malheureusement
pour nous, nos salaires sont amputés d’autant de jours de grève effectués.
Dans ce même
article, M. le Maire ne comptabilisait que 7% de grévistes soit 170 agents sur
2429.
Comment seulement 170 agents
peuvent-être source de difficultés sur toute la ville ?
Nous dénonçons
la désinformation et la manipulation faites par notre employeur à propos de
notre mouvement.
En effet, c’est l’autorité territoriale qui a pris la
décision de fermer les équipements sportifs sans même connaître le nombre de
grévistes. C’est l’autorité territoriale qui a décidé que des repas froids devaient
être fournis, par les parents, pour les enfants des écoles, alors qu’à partir
du 6 février, les agents de la Caisse
des Écoles, étaient en nombre suffisant pour la fabrication et la livraison de
repas chauds.
Ne nous laissons pas monter les uns contre les autres. Les
agents grévistes sont aussi des parents et des administrés.
Nous nous battons pour accueillir vos enfants dans de
bonnes conditions, dans les écoles, les centres de loisirs, les crèches, les
bibliothèques, les équipements sportifs …
Nous nous battons pour qu’en tant qu’administrés, vous
puissiez bénéficier de meilleures prestations à la population sans coût
supplémentaire.
Battons-nous
ensemble pour le service public !
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