Lors
du Conseil Municipal du 18 juillet 2014, Monsieur le Maire, en
ouverture, a lu les attendus de la Chambre Régionale des Comptes.
Celle-ci reconnaît l’endettement massif de la ville d’Argenteuil
et prend acte du plan de redressement financier proposé par la
collectivité. Pour autant, comme l’a précisé l’élu aux
finances : « Nous
ne pourrons pas, d’ici à la fin de l’année, équilibrer la
décision modificative. La seule possibilité que nous avons est
d’espérer que la Chambre Régionale des Comptes observera avec
bienveillance les mesures drastiques, que nous devrons prendre en
matière de personnel, de dépenses de fonctionnement. Pour estimer
que, sur plusieurs années, ce plan permettra à la ville
d’Argenteuil de retrouver un équilibre. Mais ce n’est pas l’état
actuel de la réglementation : elle impose la couverture à 100%
du déficit par une décision modificative en 2014 ».
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La mise sous tutelle plane-t-elle toujours au dessus de nos têtes ?
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Dans son rendu, la C.R.C. fait mention d’une réduction de dépenses d’UN MILLION d’Euros pour les charges générales et les charges de personnel. Combien de suppressions de postes représente ce million : environ 35 !!! La politique aveugle des fins de contrats va-t-elle perdurer ?
Toutes
ces questions ont, bien sûr, un retentissement immédiat sur nos
conditions de travail.
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Comment sauvegarder la qualité du service rendu à la population sans moyens humains ou matériels ? (rappelons la mise en place de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée).
Lors
de ce même conseil, Monsieur le Maire a soumis au vote la
dissolution de la Communauté d’Agglomération Argenteuil –
Bezons.
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Que deviendra l’Office HLM Argenteuil – Bezons ?
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Quel sera le coût financier du retour à la ville du personnel, des compétences et des emprunts de l’agglo ?
Au
cours des échanges durant ce conseil entre l’ancienne et la
nouvelle municipalité, aucune pensée, pas un mot pour le personnel.
Nous sommes les balles de leur partie de pingpong !
Alors
NON !!
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Nous ne devons pas nous laisser anesthésier par les menaces de la mise sous tutelle,
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Nous ne devons pas rester passifs face aux départs de nos collègues contractuels,
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Nous devons réagir pour défendre nos conditions de travail, la qualité des services rendus à la population et la situation de nos collègues précaires.
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Nous ne voulons pas d’une application de la réforme des rythmes scolaires au rabais : aucune activité sur les T.A.P. pour les enfants des écoles (Définition du TAP : temps d’activités organisé et pris en charge par la commune en prolongement de la journée de classe. Les activités visent à favoriser l’accès de tous les enfants aux pratiques culturelles, artistiques, sportives…), alors que des subventions ont été données aux associations sans être revues à la baisse, puisque celles-ci devaient intervenir sur ce temps,
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Nous déplorons que les horaires de travail des agents impactés par cette réforme (animateurs, ATSEM, ASEL, Gardiens..) aient été décidés et actés en C.T.P. sans aucune concertation avec ces personnels. Rappelons que nous avons voté contre au CTP,
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Nous craignons la fermeture des centres de santé et des crèches : 161 agents contractuels dans la filière sanitaire et sociale. D’ailleurs, la mini-crèche Tom Pouce ferme en septembre !
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Nous regrettons qu’à ce jour, aucun travail n’ait été engagé avec la collectivité sur la préparation des élections professionnelles de décembre.
Plus
que jamais, nous aurons besoin de nos élus du personnel pour nous
défendre et faire respecter nos droits.
Retrouvons-nous
Lundi 1er septembre 2014
de 13 h 30 à 15 h 30, salle des Fêtes Jean VILAR
afin d'organiser la riposte
pour défendre notre outil de travail,
nos collègues précaires, le service rendu à la population.
Lundi 1er septembre 2014
de 13 h 30 à 15 h 30, salle des Fêtes Jean VILAR
afin d'organiser la riposte
pour défendre notre outil de travail,
nos collègues précaires, le service rendu à la population.
L’heure
d’information syndicale est de droit pour tous, dans la continuité
du service public.
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