Compte-rendu
du Comité Technique
du
6 juillet 2016 où seuls les élus CGT
ont
siégé !
Annualisation
du temps de travail des agents du service
enfance
La
directrice adjointe a présenté la réorganisation du service,
pensée pour un meilleur encadrement des enfants. Un groupe de
travail, composé par les directeurs de centres de loisirs et
quelques animateurs, a été mis en place pour ajuster le temps
d’encadrement des enfants et le temps de préparation (en
augmentant le temps de préparation).

Si
toutefois cette enveloppe de temps de préparation n’était pas
effectuée dans sa totalité par l’agent, nous avons demandé de
quelle façon ce temps serait rendu à l’employeur : service
non fait ou jours de congés en moins ? Nous n’avons pas eu de
réponse…
Nous
avons voté contre ce point, puisque nous sommes toujours contre les
38 H dans notre collectivité, l’annualisation du temps de travail,
la précarisation de l’emploi et contre le flou entretenu sur la
récupération de l’enveloppe d’heures.
Annualisation
du temps de travail des gardiens de groupes scolaires

Nous
avons demandé des précisions sur la vérification par les gardiens,
des interventions des sociétés de nettoyage dans les écoles. Il
nous a été répondu qu’il ne s’agissait que de s’assurer que
l’entreprise était bien passée et non pas de vérifier le travail
fait.
Les
gardiens ont gagné une prime de salissure (hourra !!) dont
le montant est de 15
centimes d’euros par demi-journée de travail effectif.
Sur
le temps de la restauration scolaire, ils devront aider aux tâches
de restauration, aider à l’encadrement des enfants via notamment
« la mise en place d’ateliers visant l’échange de savoirs
et de compétences ». Selon la direction de ce service
l’ensemble des gardiens semble satisfait de cette nouvelle
organisation.
Fidèles
à nos convictions, nous avons voté contre car aucun jour de repos
hebdomadaire n’est attribué aux gardiens. Ils seront taillables et corvéables à merci et ce, 7 jours sur 7.
Direction
de l’action culturelle : organigramme
La
culture étant redevenue une compétence ville, suite à la
dissolution de l’Agglomération Argenteuil-Bezons, un organigramme
complet de la direction de l’action culturelle nous a été
présenté. Nous avons demandé des précisions sur un poste à
pourvoir qui n’était pas signalé en tant que tel, sur un poste
mal positionné dans les médiathèques ainsi que sur un poste
comptabilisé deux fois toujours dans ce même service. Nous avons demandé également pourquoi l’accueil
billetterie
(musique, spectacle et cinéma) était placé sous l’autorité du
responsable cinéma.
La
directrice de l’action culturelle nous a répondu qu’elle ne
pouvait pas assumer directement cette nouvelle charge de travail en
plus de ses tâches.
Par
ailleurs, elle nous a signifié avoir rencontré la responsable de
cette équipe pour l’informer que son profil de poste allait être
revu et qu’elle n’avait rencontré aucune opposition de sa part.
Nous
nous sommes abstenus sur ce point.
Après
le Comité Technique, suite à nos remarques, la directrice de
l’action culturelle, a reconnu que des erreurs s’étaient
glissées dans l’organigramme et qu’elles seraient rectifiées
lors d’un prochain C.T.
Organigramme
de la direction des moyens généraux
Cette
direction est scindée en deux services regroupant chacun trois
unités. A cet effet, 3 postes sont créés :
- un chef de service,
- une assistante administrative et comptable,
- un agent parc automobile.
Nous
avons interrogé sur la suppression d’un poste dans l’unité
logistique. Nous avons questionné la direction générale sur le
positionnement de l’agent de surveillance et de sécurité du
Centre d’Hébergement d’Urgence qui travaille en lien avec le
CCAS.
Autre
question : le devenir des agents de l’unité sécurité,
puisqu’une partie de leurs missions est assurée par une société
privée.
Nous
sommes également intervenus sur l’unité entretien des locaux pour
faire remarquer que sur les 7 postes mentionnés, 2 agents sont en
longue maladie.
Sur
quels sites cette unité va-t-elle intervenir ?
Réponses
de la DGA :
- il n’y a pas de suppression de poste sur l’unité logistique.
- Agent de surveillance et de sécurité CHU : ce poste n’a jamais été rattaché au CCAS. Elle considère qu’il est cohérent qu’il soit géré par les moyens généraux.
- Toujours sur l’unité sécurité, l’appel à la société extérieure qui gère les portiques est nécessaire car les agents ville n’ont pas les accréditations nécessaires.
- Quant à leurs missions, elles seront recentrées.
Nous
avons voté contre ce point.
Direction
de la prévention, de la tranquillité publique et de la sécurité
civile
Un
organigramme sans le nombre de postes et sans la catégorie des
agents nous a été présenté.
Nous
avons voté contre.
Direction
de la santé : modification de l’organigramme

Nous
avons voté pour.
Direction
générale des services techniques et du cadre de vie :
modification de l’organigramme.

En
attendant que nous soit présentée cette réorganisation, notre vote
a été le suivant :
4
votes contre, 4 abstentions et un élu absent au moment du vote.
Direction
des finances : modification de l’organigramme

Nous
avons voté contre, car cet organigramme n’est pas conforme à la
réalité du service. Depuis, nous avons rencontré le directeur des
finances qui modifiera l’organigramme, notamment sur le service
comptabilité. Il s’est engagé à réunir les agents de ce
service, début septembre.
Développement
économique : organigramme.
Nous
avons voté pour la création d’un poste d’assistante pour cette
direction sous la responsabilité du chargé de mission animation du
conseil économique.
Direction
de l’urbanisme opérationnel.
Nous
avons voté contre ce point en raison de la baisse des effectifs qui
pourrait induire une baisse de qualité du service rendu à la
population.
CONCLUSION
Nous
ne pouvons pas retranscrire toutes nos interventions, ce compte-rendu
n’est donc pas exhaustif.
Nous
souhaitons rappeler que le Comité Technique doit être un lieu
d’échanges, d’écoute et de respect mutuel dans l’intérêt
des argenteuillais, de la collectivité et des agents.
Nous
devons malheureusement déplorer les agissements et les propos de
certains membres représentants la collectivité et du Directeur des
Ressources Humaines :
- moqueries en direction des intervenants, directeurs de services ou élus du personnel,
- manque d’écoute car trop occupés avec leur téléphone portable,
- attaque frontale du DRH sur le travail effectué par une collègue qui se trouve être également élue du personnel…
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