Comme réponse à la sanction électorale des municipales, le Président de la République vient de nommer Manuel Valls à Matignon. Devant les députés, le nouveau Premier Ministre, vient de préciser le cap politique pour les années qui viennent.
Cela
se résume en quelques mots : austérité renforcée, sacrifices
et reculs sociaux amplifiés pour les salariés et nouveaux cadeaux
pour le patronat et les grands actionnaires du CAC 40 !
C’est
la poursuite et l’aggravation des politiques précédentes qui
n’ont fait que nous enfoncer dans la crise et la régression
sociale. Tous les salariés en payent le prix fort au quotidien.
Avec
Manuel Valls, c’est le « pacte de responsabilité »
puissance 2 ! Cet autisme politique nous mène droit dans le
mur ! Nous poursuivrons notre combat contre ce pacte.
Cette
politique d’austérité alimente le terreau sur lequel grandissent
idées les plus réactionnaires, le repli sur soi et la peur de
l’avenir. Dans toute l’Europe, les idées d’extrême droite
trouvent un écho en avançant des fausses solutions, dangereuses, en
faisant mine de reprendre à leur compte les aspirations des
salariés ! C’est un leurrepour avancer masqués !
Le
Premier Ministre reprend à son compte le trop fameux « coût
du travail » cher au patronat. Thème dominant dans le débat
public sans jamais aborder la cause réelle de la crise
actuelle : celle du coût du capital.
Le
MEDEF rêvait d’en finir avec le financement de la sécurité
sociale, par le biais des cotisations sociales : le nouveau
Premier Ministre l’impose dans sa déclaration de politique
générale à l’assemblée. Tout comme il impose le pacte de
responsabilité dans un vote global qui ne laisse aucune autre
alternative.
Pour
faire semblant d’avoir écouté les électeurs, il propose un
« pacte dit de solidarité » au moment où ses annonces
vont aggraver les sacrifices pour les salariés.
Ce
« pacte de solidarité » s’apparente fortement aux
« contreparties » avancées comme une compensation aux
cadeaux fiscaux et régressions sociales contenues dans le pacte de
responsabilités.
Pour
nos 4 organisations syndicales régionales, il n’y a pas de
contreparties négociables à la fin programmée de la sécurité
sociale.
Cerise
sur le gâteau, le nouveau gouvernement et le Président de la
République annoncent un bouleversement total des structures
politiques de notre république. Elle se traduirait par une
concentration des pouvoirs et l’éloignement des citoyens que nous
sommes des centres de décisions remettant en cause la légitimité
démocratique des collectivités territoriales.
Face
à ces projets néfastes, la seule solution est une mobilisation
sociale bousculant tous les scénarios envisagés d’avance qui ne
visent qu’une chose au final : satisfaire les appétits des
grands actionnaires et limiter toute intervention sociale et
citoyenne.
A
contrario, si nous voulons sortir de la crise et des difficultés
sociales, il faut :
- Augmenter les salaires, les pensions et les minimas sociaux ! Il y a urgence !
- Investir dans l’emploi, et la formation professionnelle et initiale.
- Répartir les richesses et s’attaquer aux logiques capitalistes.
- Obtenir des droits nouveaux et réels pour les salariés dans les entreprises.
NOTRE
MOBILISATION PEUT TOUT CHANGER !
C’est
la raison pour laquelle nos unions régionales CGT/FO/FSU et
SOLIDAIRES invitent tous les salariés à se mobiliser ensemble et en
masse pour faire de ce 1er
mai 2014une grande journée de mobilisation et de lutte.
Ce
premier mai, c’est la journée des travailleurs(es) qui produisent
les richesses !
MANIFESTATION
LE 1er
MAI 2014 A 15H
DE
BASTILLE A NATION
Ne
laissons pas le MEDEF faire sa loi et imposer ses lois !
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